GHOST GALERIE

SHARP

Aaron Goodstone, Américain
Né en 1966
Au début des années 1980, Sharp et Delta fondent le crew des Ka, « Kings Arrive », qui s’illustre principalement sur la ligne 6 du métro new-yorkais. Issu d’une famille caribéenne et imprégné d’une éducation juive, Sharp revendique l’influence de cette tradition sur son art. Dans la culture juive, où la représentation figurative est absente, chaque lettre de l’alphabet hébraïque sacré porte un sens profond. Cette approche inspire son attrait pour l’abstraction. Il a commencé le writing pour se protéger et échapper à un environnement social difficile et violent. Le writing est pour lui un « refuge radical », un moyen de transformer ses émotions en forces créatrices pour transmettre des messages de justice sociale, ou rendre hommage aux amis qu’il a vus se perdre. La quête artistique de Sharp repose sur la réinvention de l’alphabet occidental moderne. Ses œuvres explorent des alphabets tels que le grec, l’hébreu, l’égyptien et le latin, cherchant à briser les cadres traditionnels du langage et les conditionnements qu’il véhicule. Sharp est ainsi l’initiateur d’un style novateur : l’« Abstract Techno Symbolism ».
« Où je suis né, comme je vis, comme je vois. D’El-Borinquen, Maravilla, jusqu’à Saint-Denis. Je définis mon travail comme techno-symbolisme abstrait. L’évolution de l’alphabet moderne, ou transmettre des messages via des images et symboles abstraits. Je suis largement influencé par les anciens alphabets, particulièrement gothiques, hébreux, égyptiens, grecs, etc., tel les moines du Moyen Âge qui créèrent un alphabet stylisé. Je crois que moi et mes pairs définissons et construisons un nouvel alphabet à travers notre travail. Au début des années 1980, mon travail est centré sur mon nom. La forme et la structure sont limitées, l’intention étant la plus grande lisibilité. Avec la vague du mouvement de l’East Village et une formation en Histoire de l’art, mon style change, se restructure et redevient plus abstrait. Je voudrais préciser que ma conviction est que notre mouvement s’est formé, développé, et a mûri sans influence extérieure, si ce n’est la bande dessinée. Phase 2, Part, Delta II, Dez, furent mes plus fortes influences. C’est à travers leur vision et leur détermination que mon style s’est forgé. L’art fut et restera toujours notre crime et notre passion. » Sharp
SOLO EXHIBITIONS


2011

– Helenbeck Galerie, Changing the game, Nice (France) 2009

– Speerstra Gallery, Magical Radical Renegades, Genève (Suisse)

– Galeria Art-Vall, Decadent aspect of poverty, Andorre


2008

– Avant Garden Gallery Ghetto Bougeois, Milan


2006

– My Own Gallery, Live Painting, Milan (Italie)

– Montana Gallery, Henry Chalfant / Sharp, Barcelone (Espagne)

– Galleria Palazzo,Daze and Sharp, Florence (Italie)

– Nano Universe, Bronx Style, Tōkyō (Japon)


2005

– Speerstra Gallery, Romance of innocence from hence we came, Paris

– Carhartt Paris, Nutricious, Paris

– Sharp-Henry Chalfant, The ex-political factor, Amsterdam

– Mhi, New protocols of the learned elders, London


2003

– Per M Space Gallery, The Debut of Baby got Knots, Tokyo

– Fashion Institute of Technology, Deans Gallery, The Seven Thunders, New York


2002

– Speerstra Gallery, The Reeducation of Sharpy Butterz, Paris

– Mi Art, Prosper, Milan


1998

– Jacs Gallery, Study of Symbolism, Londres 1997

– Brick Lane Gallery, Roots Remembered, Londres

– Galerie L ’Aeronef, Symphony to your fears, Lille 1996

– Oxford Gallery, Projecting the Pain, Oxford

– Ark Gallery, Sharp-Jonone, Tokyo


1995

– Space-Time-Light Gallery, Between Passion there is always Pain, New York


1994

– Espace Mirajes, Post Modern Supermarket of Style, Paris

– Parsec Corporation, Induced Vertigo, Berlin


1993

– Speerstra Gallery / Michel Gillet, From the Gates of the Ghetto, Paris



GROUP EXHIBITIONS


2022

– Nos Fantômes V2, GHOST Galerie Paris, octobre-janvier

– HEY! Le dessin, HALLE SAINT PIERRE 18E, PARIS, FRANCE, JAN 22,2022 – DEC 31,2022 2015

– Hayes + Sharp: Old Decatur, CARNEGIE VISUAL ARTS CENTER DECATUR, ALABAMA, USA, JUN 23,2015 – AUG 01,2015


2010

– Helenbeck Galerie / Jean Gismondi Galerie, Who’s the king, Paris (France)


2009

– Helenbeck Galerie, Whole in the wall, New-York (USA)

– Helenbeck Galerie, Il est interdit d’interdire, Nice (France)


2008

– Helenbeck Galerie / Jean Gismondi Galerie, « Whole in the wall », Paris (France)


1993

– Space Time Light Gallery, Coming out of the can, New York

– Monde de l ’art, 4 maîtres du Spray, Paris


1992

– Galerie Gleiditch 45, 8 Urban Artists, Berlin

– Galerie Magda Danysz, Urban Art, Paris

– Galerie Michel Vidal, Wanted, Paris


1991

– Musée National des Monuments Français, Artistes américains et français 1981-1991, Paris

– Galerie Black New Arts, Afro-américains et Europe, Paris


1990

– Museum of American Graffiti, New York

– Colin Greco Gallery, Lo-Hi Sho, New York


1988

– Prego, KaDance, Milan 1987

– Franklin Furnace Gallery, Melee, New York


1985

– Nada Gallery, Brute Force, New York

– Cuando, Purgatory, New York

– Basel Art Fair 16, Suisse


1984

– Fun Gallery, Christmas Show, New York

– Ground Zero Gallery, New York

– Limbo Loundge, Sharp and Martin Wong, New York

– Ursula Schurr Gallery, Stuttgart

– Basel Art Fair 15, Suisse

– Fay Gold Gallery, Atlanta

– Gallozzi-Laplaca Gallery, New York Graffiti Writers 1972-1984, Abecedary, New York

– First National Museum of Bullshit P.s.1, New York


1983

– Fun Gallery, New York

– Kamikaze Club, Urban Art, New York

– East 7th street Gallery, Under Dog, New York

– Terminal Art Show, New York

EPOCHAL VISIONS: AN EXHAUSTIVE CHRONICLE OF WORKS BELONGING OR HAVING BELONGED TO THE GALLERY’S COLLECTIONS

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