GHOST GALERIE

DJABRIL BOUKHENAÏSSI

Alors, Djabril Boukhenaïssi offre la tentation du souvenir, son heuristique, emportant avec lui le ressac des images qui l’accompagnent. Là, devant ces toiles effacées se dévoile le mémoriel ; va-et-vient incessants de fantômes à demi-peint. Il module sur la réminiscence des souvenirs et l’essence fragile de la mémoire ; ce ne sont que des pensées. Mais le sont-elles réellement ? Est-ce la mythologie perpétuelle de l’être qui existe en chacun ? Qui se crée, se déforme et s’efface, pour tout recommencer. Les tableaux de Djabril sont comme des réédifications qui s’éveillent et meurent à chaque instant. Mais Djabril interroge toujours : Que reste t-il de nos souvenirs ? “L’idée de la disparition de la nuit m’a toujours fasciné. Dans le monde réel, la nuit périclite peu à peu et, périclitant avec elle, l’objet métaphorique de la nuit finira inexorablement par s’effacer lui aussi, jusqu’à disparaître.”

EPOCHAL VISIONS: AN EXHAUSTIVE CHRONICLE OF WORKS BELONGING OR HAVING BELONGED TO THE GALLERY’S COLLECTIONS

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